Mon client, fabricant d’articles de papeterie grande série, m’a sollicité pour résoudre une problématique de rendement de production. Après avoir réalisé un arbre des causes sur les défauts récurrents apparaissant sur sa ligne de fabrication automatique, nous devons maintenant caractériser les facteurs identifiés.
Pour combler une méconnaissance du comportement réel des composants au cours de la double opération réalisée en environ 0,3 seconde sur la ligne de production, nous avons décidé de reproduite le poste sur une presse manuelle afin d’observer l’opération à vitesse plus lente et de pourvoir mener des essais. Mon client a donc investi 1000 euros dans une presse manuelle et un capteur de force. Deux campagnes de tests riches en information ont été déjà menées et nous ont appris que :
1- les efforts nécessaires (sans la dynamique de la machine automatique) sont environ 50 fois moindre qu’imaginés par le service méthodes,
2 – la différence d’effort entre les 2 étapes critiques du cycle est relativement faible, ce qui ne facilite pas le réglage de la précharge des outils
3 – sur les différents composants, un seul influe les efforts de travail de manière sensible les efforts, avec des différences notables selon le fournisseur de ce composant (mais stables pour chacun de ces fournisseurs).
Le problème n’est pas encore résolu ; il faut transformer ces nouvelles connaissances en actions concrètes, puis en vérifier leur efficacité. Mais cela permet déjà d’orienter certains réglages.
Alors, quel bilan de la mission à ce stade ?
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Pour mon client :
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des idées reçues invalidées sur l’impact de la variation de qualité des composants, et un équipement disponible permettant de vérifier en cas de nouveau doute sur un lot,
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un arbre des causes non encore totalement exploité, mais que permet de recentrer les investigations sur certains réglages et défauts de guidage,
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des informations permettant de régler les précharges des outils de manière adaptée.
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Pour moi :
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la confirmation de ma capacité à appréhender les problématiques techniques de mes clients, ce qui me permet de les accompagner en profondeur sur la résolution de problème,
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la démonstration de ma capacité à spécifier et réaliser un moyen de mesure pour répondre à un besoin particulier.
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Le travail n’est pas terminé et se poursuit pour atteindre le but (être capable de produire sans aléa faisant encore régulièrement chuter le rendement de la ligne de fabrication). Mais mon client et moi pouvons déjà en tirer, chacun de notre côté, des points positifs.